Maladies du cerveau : nous sommes tous concernés !
L’Homme est capable d’aller sur la lune mais il ne sait pas soigner les maladies du cerveau. Pour les guérir, aidons les chercheurs à progresser et soutenons la recherche ensemble !
La FRC et ses membres ont choisi pour 2025 de soutenir des projets sur les approches thérapeutiques communes aux maladies du cerveau, neurologiques et psychiatriques.
Notre combat : aider la recherche pour lutter contre toutes les maladies du système nerveux.
Legs et donations : Soutenir la recherche autrement
Vous souhaitez soutenir la recherche en neurosciences et les travaux des chercheurs de votre vivant. Vous pouvez concrétiser ce choix en faisant une donation en faveur de la Fédération pour la Recherche sur le Cerveau.
Depuis 2000, la FRC finance l’excellence de la recherche sur le cerveau partout en France
6 000 000
de patients représentés
31 800 000 €
attribués à la recherche
466
projets de recherche financés
160
laboratoires de recherche financés dans 10 régions de France
La FRC, engagée avec de nombreuses associations et fondations
AMADYS
45 000 personnes touchées par la dystonie
France Sclérose en Plaques
110 000 Français atteints de Sclérose en Plaques
France Parkinson
Plus de 200 000 personnes atteintes de la maladie de Parkinson en France
UNAFAM
Plus de 5 millions de Français concernés par les maladies psychiques
Fondation Paralysie Cérébrale
125 000 personnes touchées par la paralysie cérébrale en France
FFRE
Plus de 500 000 cas d’épilepsie en France
Ils sont mobilisés pour faire avancer la recherche
Marc-Olivier Fogiel
« J’ai rencontré les maladies du cerveau très tôt : mon père était atteint d’une maladie bipolaire, puis d’une maladie dégénérative précoce, la démence à corps de Lewy. Moi-même, j’ai été atteint d’une dépression assez profonde suite à ma présence en Thaïlande lors du tsunami. L’aide psychiatrique a été plus qu’indispensable et même vitale.
J’ai découvert à quel point c’était perturbant, qu’on ne connaissait pas grand-chose et qu’il fallait être proche de ces gens qui perdent leurs repères. Cela a été une évidence de m’engager auprès de la Fédération pour la Recherche sur le Cerveau, ayant été touché de si près. »
« Mon rêve (réalisable !) pour les années à venir, ce serait que nous ayons une molécule à tester pour ralentir l’arrivée de la maladie de Parkinson chez nos patients qui souffrent du trouble comportemental en sommeil paradoxal, ces cauchemars agités qui résultent de la perte du verrou qui empêche normalement nos mouvements pendant le sommeil. Ce comportement apparait 5 à 7 ans avant l’apparition des symptômes de la maladie de Parkinson : beaucoup de cellules nerveuses sont encore très saines. C’est la population idéale pour savoir si une intervention - médicament ou simplement un changement de mode de vie - peut protéger contre la dégénérescence du cerveau. »
Je me suis engagée pour le Neurodon parce que les maladies du cerveau nous concernent tous. Le Neurodon, c’était la première fois pour moi en 2023. Je suis arrivée à motiver toute ma classe, mes profs, ma directrice ainsi que des amis pour obtenir une belle somme d’argent au profit du Neurodon. Faites comme moi, nous devons tous nous mobiliser pour le Neurodon !
Directeur de la Fédération de Recherche en Neurosciences des Saints Pères à Paris.
« Avec mon équipe, nous travaillons depuis cinq ans sur les mécanismes conduisant à la dégénérescence des neurones moteurs dans la sclérose latérale amyotrophique, une maladie incurable qui conduit à la paralysie et au décès du patient en peu de temps. Mon rêve est de découvrir un des mécanismes clés qui conduisent à la dégénérescence. On pourra alors imaginer des pistes thérapeutiques pour contrer l’évolution de cette maladie dramatique. »
« Je souhaite que la recherche fondamentale que nous menons à l’ Institut de Biologie du Développement de Marseille (IBDM), qui est fondée sur le désir de comprendre la formation et l’évolution des organismes vivants, bénéficie d’un soutien continu dans les années à venir. Nous devons garder en tête que les résultats de la recherche fondamentale constituent le terreau nécessaire à l’innovation et à de futures applications cliniques. »
Président d’honneur et Fondateur de la FRC, Président de la FFRE
A l’origine, notre vocation était d’aider la recherche en neurosciences en collectant des fonds. Aujourd’hui, notre désir le plus cher est de développer la recherche dite transversale afin de lutter contre le cloisonnement et la sectorisation scientifique.
« Le cerveau est une machine extraordinaire d'une extrême complexité. Etudier le fonctionnement du cerveau requiert du temps, des outils toujours plus innovants et sophistiqués mais aussi une masse critique humaine suffisante pour pouvoir mener à bien un projet. Une des grandes difficultés que nous rencontrons est le financement de doctorants et de post-doctorants sur des temps suffisamment longs. Une bourse de thèse aujourd'hui est financée pour 3 ans seulement alors qu'en neurosciences les travaux de thèses nécessitent très souvent 4 années de recherche. Je souhaiterai que nos étudiants puissent avoir accès plus facilement au financement d'une 4ième année de thèse et que nous puissions obtenir des contrats pour post-doctorants d'un minimum de deux ans. »
Président du Conseil Scientifique de la FRC de 2017 à 2020
Le cerveau humain est l’organe le plus complexe que nous connaissons. Avec près de cent milliards de neurones chacun connecté à plusieurs milliers d’autres il est à sa façon aussi compliqué que tout le réseau Internet. Le cerveau est le support de notre pensée et de nos actions, mais c’est un organe fragile.
Mes deux grand-mères sont décédées avec un diagnostic d'Alzheimer et je me rends compte qu'il y a une recrudescence de cas dans beaucoup de maladies autour de moi mais aussi de mon entourage. Rester inactive est insupportable alors la question c'est qu'est-ce que l'on peut faire à son niveau ? Alors pour participer à "ma part du gâteau" je me suis proposée bénévole à la FRC.
Président de la FRC et Vice Président de France Parkinson
La décennie à venir doit être celle du cerveau. Parce que la recherche sur le cerveau est la clef de notre futur et qu’il est impératif d’assurer au plus tôt le mieux-être de millions de patients et familles actuellement concernés.
La recherche sur le cerveau c'est très important, car lorsque le cerveau est malade, en particulier lorsque nos neurones meurent, c'est la "mort à petit feu". Ma maladie a été diagnostiquée en 01/1999, il y a 17 ans presque. J'ai encore de l'énergie malgré la fatigue, et toute mon énergie je veux la mettre pour mobiliser du monde pour la recherche sur le cerveau.
« Mes rêves scientifiques sont centrés sur la découverte et le développement de nouveaux biomarqueurs et de nouvelles thérapies pour les troubles neurodégénératifs. En particulier, on peut envisager dans les années à venir de tester si le remplacement de la GnRH (effectué par thérapie génique ou pharmacologique) pourrait améliorer les fonctions cognitives dans le syndrome de Parkinson ou la maladie d’Alzheimer. »
J’ai fait une thèse, je me suis intéressée au cerveau, c’est un organe tellement mystérieux et capable de tant de merveilles. Nous ne sommes pas encore allés assez loin. C’est humainement indispensable de faire avancer la recherche, et de savoir ce qui se passe dans le cerveau, pourquoi je ne trouve pas mes clefs par exemple, …comprendre comment il fonctionne, pourquoi le cerveau ne répond pas à telle ou telle question… car un jour ou l’autre nous serons tous concernés.
J’ai toujours été curieux et admiratif à son sujet car c’est le cerveau qui fait de nous des Hommes.
Certes, il a des troubles inattendus mais, qui détient le pouvoir sur notre personne : lui ou nous ?
La découverte de la plasticité du cerveau est l’une des meilleures nouvelles que la science nous ait apportées. Il faut aller beaucoup plus loin et s’engager pour explorer les immenses capacités du cerveau.
Mars 2011 : en faisant mes courses à Carrefour je remarque des coupons neurodon à la caisse. Je regarde en quoi consiste cette opération, et là je trouve ce que je cherche depuis un certain temps, une association regroupant l'ensemble des maladies neurologiques. Pourquoi ces maladies en particulier me direz-vous ? Plusieurs personnes qui me sont chères en sont atteintes…
J’ai ensuite regardé le site internet de l’association, et j’ai découvert qu’une semaine par an, carrefour faisait un partenariat avec l'association et cherchait des bénévoles. Je me suis dit : l'an prochain j'y vais pour contribuer et apporter mon soutien.
Mars 2012 premier Neurodon, et me voilà avec mon équipe de bénévole.
Cela fait maintenant 5 ans que nous sommes toujours au rendez-vous et prêt à remettre ça l’année prochaine afin de faire encore mieux.
Je sais aujourd’hui que la recherche quand elle est transversale peut servir toutes les maladies même la schizophrénie. Elle peut aider beaucoup de malades. C’est pourquoi, je donne à la FRC afin que mon don aide à faire avancer la recherche médicale.
« Le but de mon travail est de trouver les mécanismes essentiels au fonctionnement ou dysfonctionnement des circuits néocorticaux et de prouver un lien de causalité entre ces mécanismes et le traitement de l’information, la formation de la mémoire, la capacité cognitive en général, et pour finir, à contribuer au développement de nouvelles approches thérapeutiques pour les individus souffrant de ces troubles. »
Directeur de recherche honoraire de l'INRA et coordinateur national de la Semaine du Cerveau pour la Société des Neurosciences
"Comprendre ce qui nous sert à comprendre", tel est le défi de la recherche au 21e siècle. C'est ce qui motive les chercheurs, c'est ce qui attise la curiosité des visiteurs. Et, quand le cerveau va mal, les questions sont encore plus nombreuses mais, si nous comprenons de mieux en mieux les maladies, nous n'avons pas toujours les remèdes.
Chercheuse au Laboratoire de Neurosciences Expérimentales et Cliniques à Poitiers - Lauréate de l’appel à projets FRC en 2013
Je trouve qu’il y a trop d’inégalités dans le monde, trop d’inégalités dans les soins. Je fais de la recherche parce que tout le monde doit avoir le même accès aux soins, aux traitements et afin de lutter contre les inégalités et la souffrance des gens.
Délégué national Espoir en Tête - Chargé des relations avec la FRC
Je me suis toujours intéressé au cerveau, c’est le plus puissant des ordinateurs actuels et c’est certainement l’organe le plus complexe et indéchiffrable du corps humain !
Je suis bénévole coordinateur pour les opérations Neurodon sur Amiens, soutenir la FRC et participer au Neurodon en particulier me paraît être une cause importante et incontournable car le cerveau et le système nerveux sont des sujets qui exigent beaucoup de travail de recherche afin de mieux les comprendre, tant ils sont complexes chez les humains et malheureusement encore partiellement ou totalement incompris. J’ai été confronté à des personnes touchées par des affections neurodégénératives ou des lésions irréversibles du système nerveux, dans mon entourage familial, professionnel ou associatif, le slogan "tous concernés" c’est vraiment un slogan qui a du sens car c’est une triste réalité et personne ne peut rester indifférent à cela.
Représentante de la Société des Neurosciences et membre du Conseil Scientifique de la FRC
Cette notion de transversalité est extrêmement importante car elle pousse les chercheurs à trouver des mécanismes communs aux pathologies neurodégénératives ou psychiatriques et cela peut vraiment permettre d’ouvrir de nouvelles pistes thérapeutiques.
Je participe à l’opération Espoir en Tête depuis l’origine. Chaque année, j’achète des places et j’en laisse 6 aux aides-soignantes et agents de service hospitaliers de l'EHPAD où réside ma mère. Je fais ces dons pour remercier celles et ceux qui s'occupent avec patience et chaleur des personnes âgées.