Les tournois de bridge pour le Neurodon

Posez vos neurones sur la table pour le Neurodon 🧠!

 

Le défi est lancé pour 2020 🃏!

Participez aux tournois de bridge pour le Neurodon à partir du 1er mars 2020 ! L’ensemble des fonds collectés seront reversés directement à la recherche sur le cerveau, pour des projets en neurosciences qui ont pour but de guérir les maladies neurologiques et psychiatriques. C’est l’occasion pour les non licenciés (jeunes et adultes) de s’initier, et de se challenger pour les plus aguerris, tout en soutenant la Recherche pour le Cerveau.

Vous souhaitez participer ?

Les tournois Neurodon sont organisés entre le 1er mars et 31 mai 2020.

> Vous êtes un club de bridge : le formulaire d’inscription est accessible depuis votre espace Métier (www.ffbridge.fr), rubrique « campagnes ».

> Vous êtes joueur de bridge : contactez le club le plus proche de chez vous pour connaître la date du tournoi, la liste des clubs est disponible sur www.ffbridge.fr

 

Les tournois de Bridge pour le Neurodon, c’est quoi ? 

 

Après le succès du festival de bridge Atout Neurones, organisé avec le comité de bridge de Guyenne et le Rotary Club Aquitaine en 2019, la FRC s’associe au niveau national pour la saison du Neurodon 2020 directement avec la Fédération Française de Bridge.

> Les tournois joués donneront droit à des points d’expert qui comptent double pour le classement.

> La Fédération Française de Bridge exonère les tournois de droits de table et les inscrits sont invités à faire un don à la FRC pour la recherche.

A savoir : l’ensemble des dons égaux et supérieurs à 8€ font l’objet d’une déduction fiscale de 66% du montant donné. Tous les bénéfices de ces tournois seront reversés à la FRC avant le 30 juin 2020 afin de permettre l’émission des reçus fiscaux sur le même exercice fiscal.

 

Qui sont-ils ?

La Fédération Française de Bridge (FFB), association loi 1901, est détentrice de l’agrément national « jeunesse et éducation populaire ». Elle organise et développe en France la pratique du bridge sous toutes ses formes. Elle assure la représentation du bridge français au plan international depuis 1933, date de sa création.

Le bridge en quelques chiffres:

La FFB compte 91 000 adhérents, elle organise et développe en France la pratique du bridge sous toutes ses formes. Avec près de 1 500 000 bridgeurs en France, 1 150 clubs agréés comptant un trafic de 20 000 bridgeurs par jour, et 6 000 élèves initiés par an dans les établissements scolaires, le bridge fait partie des jeux les plus populaire en France.

 

Pourquoi participer à cette opération ?

Tout comme le reste du corps humain, le cerveau doit être entretenu pour le maintenir en bonne santé. Pour cela, il existe différents moyens dont la pratique d’activités intellectuelles. En effet, ce type d’activité telle que le Bridge aurait un effet protecteur : plus on utilise son cerveau, moins on l’abîme.

Pour rester en bonne santé, le cerveau doit être utilisé dans son ensemble à travers ses différentes fonctions cognitives. Pour cela, les activités qui nécessitent l’utilisation de vocabulaire, de diverses connaissances, de logique, de mémoire, seraient appropriées. Ainsi, plusieurs types de jeux permettraient de faire travailler l’ensemble du cerveau : Scrabble, bridge, Sudoku, mots croisés, échecs, jeux de cartes, etc.

Le bridge permet de faire travailler la mémoire et la concentration, mais il sollicite également les interactions sociales, importantes pour la santé du cerveau. Des études ont démontré que la pratique d’activités intellectuelles, telles que les jeux de cartes, réduiraient le risque de démences et de maladie d’Alzheimer. La pratique de ce type d’activité stimule entre autres la plasticité cérébrale et la neurogénèse.

Quels sont les mécanismes biologiques impliqués ?

L’activité intellectuelle fait travailler les neurones et permet de les stimuler quelle que soit la période de la vie. Au cours de l’enfance, les stimulations intellectuelles permettent de mettre en place et de développer les réseaux neuronaux nécessaires. Ensuite, tout au long de la vie, plus les neurones et leurs synapses (contacts entre les neurones) seront utilisés, plus de nouvelles connexions seront formées. Ainsi la transmission de messages entre les neurones sera renforcée. En plus d’augmenter les connexions entre les neurones, l’activité du cerveau permet la formation de nouveaux neurones. Ainsi, la pratique régulière d’activités intellectuelles améliorerait les capacités cognitives par des mécanismes de « plasticité cérébrale ».

Grâce à ces différents mécanismes, les activités intellectuelles auraient un rôle protecteur pour les neurones et ainsi le cerveau dans sa globalité. En effet, en permettant une augmentation du nombre de neurones et des connexions entre eux, ces activités développeraient ce qui est appelée la « réserve cognitive ». Plus la réserve cognitive est importante, plus le cerveau peut affronter les dommages dus à un vieillissement ou à la survenue d’une maladie. Cette réserve cognitive varie d’un individu à l’autre et expliquerait pour quelles raisons le vieillissement cérébral affecte les individus de façon différente. Plus cette réserve cognitive est entretenue, entre autres par la pratique d’activités intellectuelles, plus le cerveau serait à même de surmonter les processus du vieillissement cérébral. Les jeux permettraient notamment d’augmenter ce capital intellectuel et pourrait retarder le déclenchement de dysfonctionnements du cerveau.

RETOUR SUR ATOUT NEURONES 2019

Du 24 au 29 juin derniers, le festival « Atout Neurones » était organisé par le Comité de Guyenne de bridge et le Rotary International, l’une des toutes première manifestations caritatives de bridge en France au profit de la Fédération pour la Recherche sur le Cerveau.

Une centaine de personnes ont participé au tournoi homologué ou à une séance d’initiation au bridge. Pas moins de 2 515 € ont été collectés à cette occasion et reversés pour la recherche sur le cerveau. La soirée s’est achevée par un cocktail et une distribution de lots.

TEMOIGNAGE DE FRANCIS CHAUVIN

« Après un infarctus en 2016, j’ai été touché par un très grave AVC l’année suivante avec des complications dues à l’apparition d’un hématome au cerveau. A l’issue de l’opération, les médecins m’interdisent de retourner tout de suite dans ma maison à étage et m’indiquent de partir en EPHAD. L’idée ne m’emballe pas, mais ma fille me trouve heureusement la possibilité de séjourner avec mon épouse Evelyne dans un EPHAD près de chez elle à Marbella. Nous décidons rapidement de quitter cet EHPAD et de réintégrer notre maison avec la volonté de réussir … J’aimerais bien rejouer au bridge  malgré l’incertitude de pouvoir suffisamment récupérer mes activités intellectuelles et ma perte de champ visuel. Lorsqu’un jour, mon ancien partenaire de bridge me convainc de rejouer avec lui, j’accepte de suite et me mets à réapprendre toutes les règles du jeu. A force de persévérance, je regagne progressivement mes capacités intellectuelles, progresse dans les classements et parviens à gagner un tournoi de régularité ! Pour moi, le bridge est un formidable moyen de récupération de mon AVC et de ses conséquences, cela me permet également de continuer à échanger et à rencontrer mes amis bridgeurs. A la suite de cette aventure, j’ai décidé d’écrire un livre « Vous n’aurez plus jamais la même vie qu’avant ! ». – Francis Chauvin , membre du Club de Bridge de Mérignac-Pessac-Eysines est un bon exemple de ce que la pratique des activités intellectuelles peut apporter pour favoriser la récupération de sa mémoire.

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