5 nouveaux équipements financés grâce à l’opération Rotary-Espoir en Tête 2021 pour équiper les centres de recherche français

Comme chaque année depuis 2005, des contremarques de l’avant-première d’un film sont vendues aux rotariens qui se mobilisent au profit de la recherche. Les fonds récoltés servent uniquement à financer de gros équipements de recherche, de la technologie de pointe indispensable aux chercheurs pour étudier le cerveau et mieux comprendre ses dysfonctionnements. Chaque dossier retenu, qui donnera lieu à un financement, est sélectionné par le Conseil Scientifique de la FRC après une étude très rigoureuse.

Cette année, ce sont cinq projets qui vont être financés dans le cadre de l’Appel à Projets Exceptionnel “Rotary-Espoir en Tête” 2021. Ces équipements de pointe vont ainsi pouvoir être acquis par plusieurs équipes de recherche dans toute la France.

 

  • Un microscope à feuille de lumière à haute résolution pour observer à fort grossissement l’architecture neuronale, à l’Institut de Psychiatrie et Neurosciences de Paris (IPNP), pour un montant de 198 463€.

L’imagerie par feuille de lumière a été développée pour scanner très rapidement une cellule, un cerveau ou un embryon entier rendu transparent par des techniques de clarification. L’équipe de Lydia Danglot développera un nouvel équipement en collaboration avec une petite entreprise française pour augmenter la résolution axiale d’un microscope conventionnel en l’équipant d’une caméra à grand champ permettant l’imagerie multicolore au niveau de l’organe et de l’organisme entier à des vitesses ultra-rapides par rapport aux systèmes plus anciens. Cet équipement est encore inexistant en Europe. 7 équipes de l’IPNP l’utiliseront notamment pour des travaux de recherche concernant les performances de mémoire, les hémorragies cérébrales, le développement du cortex, ou encore la maladie d’Alzheimer et certaines maladies psychiatriques.

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  • Une plateforme expérimentale « babylab » pour étudier le développement cognitif et sensorimoteur des nouveau-nés et jeunes enfants, au Laboratoire de Psychologie Cognitive (LPC) de Marseille, pour un montant de 199 827 €.

L’origine et le développement de la communication est une question fondamentale pour les sciences cognitives. L’équipe d’Isabelle Dautriche souhaite mettre en place une plateforme spécifiquement dédiée à l’étude des nourrissons humains. Cette plateforme sera équipée d’un ensemble d’équipements de pointe capables de mesurer l’activité cérébrale (EEG, NIRS) et les réponses comportementales (suivi oculaire, capture de mouvement) dans un environnement contrôlé (cabines insonorisées), chez le nouveau-né et le jeune enfant. Trois projets de recherche bénéficieront dans un premier temps de cette plateforme partagée, ayant pour but d’ouvrir de nouvelles perspectives sur l’origine et le développement du langage, mais aussi l’impact d’une naissance prématurée sur la perception de la parole et les capacités d’apprentissage.

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  • Un ultramicroscope à feuille de lumière pour étudier l’altération des circuits neuronaux dans les maladies neurologiques, à l’Institut de Génétique et de Biologie Moléculaire et Cellulaire (IGBMC, Strasbourg), pour un montant de 199 000€.

La reconstruction en 3D d’un tissu est désormais indispensable pour comprendre la physiologie et le dysfonctionnement des organes. A ce jour, la majorité des projets développés dans la région du Grand-Est reposent sur l’imagerie de coupes histologiques de tissus. Or, le simple fait de couper les échantillons entraînent des dommages irréversibles qui peuvent fausser l’interprétation une fois les architectures reconstituées. Ainsi, l’acquisition d’un ultramicroscope optimisé pour l’imagerie de grands échantillons transparents permettra de surmonter ces difficultés. L’objectif commun des 12 équipes qui utiliseront en priorité cet équipement, dont l’équipe de Juliette Godin et Yann Hérault, est de comprendre comment les circuits neuronaux sont modulés dans des conditions pathologiques ou au cours du vieillissement. Les projets porteront notamment sur les déficiences intellectuelles comme la trisomie 21, la maladie de Parkinson, la maladie d’Alzheimer, la démence à corps de Lewy, les addictions et le dimorphisme sexuel.

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  • Un microscope de super-résolution pour l’étude des mécanismes moléculaires de maladies du cerveau, à l’Institut de Neurophysiopathologie (INP) de Marseille, pour un montant de 180 000 €.

La microscopie optique de fluorescence a révolutionné la biologie en permettant l’accès aux processus cellulaires. Cependant, la résolution d’un microscope optique est physiquement limitée à environ 200nm. Les nouvelles techniques optiques, collectivement appelées microscopie de super-résolution, peuvent maintenant surmonter cette limite et permettre d’observer les détails jusqu’à 20 nm. L’acquisition d’un microscope de super-résolution PALM/STORM permettra à l’équipe de Christophe Leterrier, ainsi que 7 autres équipes de l’INP, d’étudier à l’échelle nanoscopique le fonctionnement neural dont les détails restent hors d’atteinte pour la microscopie classique. 8 projets de l’INP ont été sélectionnés pour utiliser cette installation dans le but d’étudier des mécanismes moléculaires et cellulaires de maladies neurodégénératives (maladie de Charcot, maladie d’Alzheimer) et du glioblastome.

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  • Un cytomètre en flux FACS pour mieux comprendre les maladies neurologiques et psychiatriques, au Centre Interdisciplinaire de Recherche en Biologie du Collège de France (CIRB), pour un montant de 200 000 €.

La cytométrie en flux est une technique qui permet de compter et de mesurer les propriétés de cellules, molécules ou particules en suspension, aussi bien quantitativement que qualitativement (taille, nombre, contenu, morphologie…). Cette technique est très utilisée en biologie pour distinguer différentes catégories de cellules présentes dans un fluide en fonction de marqueurs. L’acquisition d’un cytomètre trieur de cellules de dernière génération permettra à l’équipe de Nathalie Rouach ainsi que 6 autres équipes du CIRB d’analyser les cellules d’intérêt avec une fiabilité, reproductibilité et efficacité maximales. L’objectif des différents projets qui seront menés est de mieux comprendre l’implication de populations cellulaires (astrocytes, cellules immunitaires, microglies, neurones, …) dans des maladies neurologiques et psychiatriques, telles que l’épilepsie, la maladie d’Alzheimer, la sclérose en plaques, les troubles du spectre autistique ou la schizophrénie.

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En bref, en 2021 :

  • 5 gros équipements de recherche pourront être financés
  • Plus de 480 cinémas participants
  • Chacun servira à plusieurs équipes de recherche
  • Certains matériels sont très rares en France et dans le monde
  • Ils permettront d’approfondir les connaissances sur le cerveau et sur de nombreuses pathologies (sclérose en plaques, maladie de Parkinson, épilepsie, schizophrénie, …)

L’opération Rotary-Espoir en Tête en chiffres

  • 16 années d’existence
  • 83 projets financés, exclusivement du matériel de haute technologie
  • Une 30aine de centres de recherche équipés dans toute la France
  • Des milliers de rotariens mobilisés chaque année

> Aller sur le site d’Espoir en Tête

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